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Zone d'absorption des hyphes mycorhiziens
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Pourquoi Glomus intraradices est une souche supérieure ?

  • Colonisateur rapide
  • Bon collaborateur
  • Meilleur pour l’absorption et le transfert du phosphore

Il existe une variété d’inoculants mycorhiziens sur le marché, mais ils ne sont pas tous de valeur équivalente. Connaître la valeur des espèces de champignons mycorhiziens et la qualité de l’inoculant fait toute la différence lorsque vous choisissez un biostimulant pour votre culture. Un inoculant contenant seulement une espèce de champignons mycorhiziens peut sembler limité, mais la recherche démontre plutôt qu’il est préférable d’ajouter une seule espèce mycorhizienne performante que d’ajouter un mélange de plusieurs espèces moins performantes. En effet, dans un mélange d’espèces, les recherches montrent qu’une espèce dominante prend la symbiose en charge au détriment des autres espèces. Anusuya (2007) est plus explicite et dit : « G. intraradices est un champignon prodige dans la plupart des études et les expériences sur le terrain montrent jusqu’à maintenant qu’il est égal ou supérieur aux mélanges d’autres champignons. »A

Pourquoi Glomus intraradices est une souche supérieure ?

Même s’il existe plus de 200 espèces de CMA (champignons mycorhiziens arbusculaires), Premier Tech a sélectionné le Glomus intraradices il y a plus de 35 ans parce qu’il a démontré une capacité d’adaptation à plusieurs types de sol et de conditions environnementales. Au cours des trois dernières décennies, de nombreux articles scientifiques ont établi que le Glomus intraradices colonise rapidement et agressivement. Ce champignon mycorhizien est efficace pour transférer de l’eau et des nutriments aux plants et offre de très bonnes performances en champ pour une variété de cultures.

1. Colonisateur rapide

Le saviez-vous? L’espèce Glomus intraradices (Technologie PTB297) colonise plus rapidement, résultant, entre autres, en un meilleur établissement et une croissance plus rapide et plus uniforme des plants.

Pourquoi? Duan et al. (2010) écrivent : « L’effet positif du G. intraradices a été augmenté par son habileté à coloniser rapidement et il a sûrement contribué à produire une bien plus grande fraction de la biomasse fongique que le Gi. margarita, lorsque les deux ont été inoculés ensemble. » En conclusion, ils affirment : « Lorsqu’ils sont inoculés ensemble, le G. intraradices a dominé l'activité de la symbiose, autant en termes de rapidité de colonisation hâtive que dans sa fonctionnalité, incluant la tolérance aux perturbations. »B

2. Bon collaborateur

Le saviez-vous? Dans plusieurs études, le Glomus intraradices se révèle être un bon collaborateur, un facteur clé pour le développement optimal du plant.

Pourquoi? Kiers et al. (2011) comparent trois espèces de CMA dans leur étude et y mentionnent : « Ces CMA ont démontré soit des niveaux de coopération élevés ou faibles (qualité du symbiote), basés sur la croissance des plants, sur le coût en carbone par unité de phosphore transférée et sur les stratégies d’accumulation des ressources chez les deux espèces moins coopératives qui dirigeaient plus de ressources en carbone vers des vésicules pour l’entreposage (G. aggregatum) ou vers les spores (G. custos), en comparaison avec l’espèce collaboratrice (G. intraradices). » Ils ajoutent : « Finalement, nous avons comparé le ratio du coût en carbone par phosphore transféré par les deux espèces, confirmant que la colonisation par l’espèce moins coopérative avait un coût significativement plus élevé. » Ils concluent : « Ceci illustre les différences essentielles dans les stratégies fongiques, le G. intraradices étant un « collaborateur » et le G. aggregatum un « stockeur » moins coopératif. »C

3. Meilleur pour l’absorption et le transfert du phosphore

Le saviez-vous? À travers les hyphes mycorhiziennes, les plants peuvent accéder et absorber plus d’eau et de nutriments permettant une croissance bonifiée.

Pourquoi? Dans leur étude, Thonar et al. (2010) comparent trois espèces de CMA et observent que « Glomus intraradices, Glomus claroideum et Gigaspora margarita étaient capables d’absorber et de livrer du phosphore aux plants à des distances maximales de 10, 6 et 1 cm des racines, respectivement. Le Glomus intraradices a le plus rapidement colonisé le substrat à disposition et a transporté des quantités appréciables de P jusqu’aux racines. »D De plus, Cavagnaro et al. (2005) concluent que : « Glomus intraradices était l’un des champignons mycorhiziens arbusculaires aptes à contrôler la quantité de nutriments à absorber avec chaque hyphe selon les différents niveaux de phosphore dans les sols environnants. »E

Quand la science se transpose dans les performances en champ

Au cours des 35 dernières années, plusieurs équipes hautement qualifiées de scientifiques, d’ingénieurs, de représentants et de spécialistes sur le terrain ont réalisé des démonstrations en champ sur plusieurs cultures en Amérique du Nord et en Europe. Avec plus de 350 000 hectares traités avec l'inoculant mycorhizien AGTIV® en 2018 et plus de 1 400 résultats pour différentes cultures dans le rapport d'efficacité, la solide expertise de Premier Tech, appuyée par des recherches et des essais agronomiques externes, démontre l'efficacité et les avantages de l’espèce mycorhizienne Glomus intraradices (technologie PTB297).

Une bonne espèce mycorhizienne efficace a besoin d’une formulation et d’une application efficaces pour progresser et performer. Apprenez-en davantage sur comment Premier Tech apporte de la valeur à ses clients à travers ses innovations et ses processus manufacturiers.

Sources :
A: Anusuya, D. (2007) Vesicular Arbuscular Mycorrhizal Biotechnology: Current Trends and Futures Prospects. In: Trivedi P.C. (eds) Organic Farming and Mycorrhizae in Agriculture. I.K. International Publishing House pp.125-134. – Traduction libre
B: Duan et. al. (2010) Differential effects of soils disturbance and plant residue retention on function of arbuscular mycorrhizal (AM) symbiosis are not reflected in colonization of roots or hyphal development in soil. Soil Biol. & Bioch. 43:571-578. – Traduction libre
C: Kiers et. al. (2011) Reciprocal Rewards Stabilize Cooperation in the Mycorrhizal Symbiosis. Science 333:80-882. – Traduction libre
D: Thonar et. al. (2011) Traits related to differences in function among three arbuscular mycorrhizal fungi. Plant Soil. 339: 231 – 245. – Traduction libre
E: Cavagnaro et. al. (2005) Functional diversity in arbuscular mycorrhizas: exploitation of soil patches with different phosphate enrichment differs among fungal species. Plant, Cell et Environment 28: 642 – 650. – Traduction libre