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Symbiose tripartite = meilleurs rendements
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SYMBIOSE TRIPARTITE = MEILLEURS RENDEMENTS

Comment la symbiose tripartite peut augmenter la productivité des cultures ?

 

Des études portant sur l'ajout d'inoculant mycorhizien et de rhizobium, au moment du semis, ont clairement démontré que ces microorganismes travaillent en collaboration avec les légumineuses et jouent un rôle majeur dans l'augmentation de la productivité des cultures.

Écoutez cette vidéo avec nos experts agronomiques de Taurus Agricultural Marketing qui nous expliquent ce qu'est la symbiose tripartite, et lisez l'article ci-bas pour en savoir plus sur comment elle fonctionne. (Pour le texte en français, activez les sous-titres.)


SYMBIOSE TRIPARTITE = MEILLEURS RENDEMENTS

Les mycorhizes développent un réseau qui explore le sol et accède à plus de nutriments et d’eau pour les transférer au plant; le rhizobium fixe l'azote qu'il met à la disposition du plant. En travaillant ensemble, ils influencent positivement le plant et augmentent ainsi le rendement.

AIDER À NOURRIR LE PLANT

L'azote et le phosphore constituent des nutriments majeurs pour le plant. « Les associations tripartites de plants hôtes avec le rhizobium et le champignon mycorhizien bénéficient le plant hôte par l'augmentation de l'absorption du phosphore grâce à l'association avec les mycorhizes, équilibrant ainsi la forte teneur en azote suite à la fixation de l'azote par le rhizobium »(1). En outre, les mycorhizes atteignent plus d'eau et de nutriments nécessaires aux légumineuses telles que le B, Ca, Cu, Fe, K, Mn, Mo et le Zn, composantes clés pour la production d'énergie.

PHOTOSYNTHÈSE PLUS ÉLEVÉE

Lorsqu'elles sont utilisées en combinaison, les mycorhizes et le rhizobium augmentent le taux de photosynthèse de 51%(2). « Le taux de photosynthèse a augmenté considérablement plus que les coûts en carbone [C] des symbioses avec le rhizobium et le champignon mycorhizien ». L’augmentation de la production de sucre par le plant l’emporte sur le coût « d’hébergement » des partenaires.

MEILLEURE PRODUCTIVITÉ

Une meilleure efficacité de l'utilisation des nutriments et une plus grande biomasse entraînent un rendement plus élevé pour chaque plant de légumineuses (index de récolte). Par exemple, « [...] il a été découvert que les plants de pois coinoculés avec le rhizobium leguminosarum et le champignon mycorhizien ont montré de meilleurs résultats en ce qui concerne la hauteur des plants, le poids sec des plants, le poids frais des nodules, le nombre de graines, le poids des graines, le rendement des graines, le nombre de nodules des racines, le nombre de gousses par plant, le poids moyen des gousses et la longueur de celles-ci […] ».(3)

Chaque phase de la croissance des plants nécessite beaucoup de nutriments et d'énergie afin d'obtenir un rendement plus élevé. « [...] les interactions tripartites entre les légumineuses, le champignon mycorhizien et le rhizobium entraînent une augmentation de la productivité des légumineuses; et le ratio N: P: C du plant influencé par les associations tripartites symbiotiques joue un rôle fondamental dans le contrôle du taux photosynthétique et de la productivité de la biomasse ». (1)


COMMENT FONCTIONNE LA SYMBIOSE TRIPARTITE

1 - Les mycorhizes captent le phosphore et l'eau du sol pour les transférer au plant
2 - Le plant peut ainsi donner plus de phosphore au rhizobium pour fixer plus d'azote
3 - La photosynthèse sera 51 % plus élevée et la croissance du plant sera accélérée
4 - Le plant donne du carbone à ses partenaires rhizobium et mycorhizes
5 - Les mycorhizes se propagent et propagent le rhizobium à d'autres racines

En améliorant la croissance du système racinaire et en créant un réseau de filaments, les mycorhizes aident les plants à absorber plus de nutriments, comme le phosphore, et à augmenter le processus de nodulation pour le rhizobium.

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Cliquez sur l'image ci-bas pour télécharger le PDF explicatif.



(1) Koele et al. 2014. VFRC Report 2014/1, pp. 1-57 – Traduction libre
(2) Kaschuk et al. 2009. Soil Biol. Biochem. 41:1233-1244 – Traduction libre
(3) Shinde et al. 2016. Int. J. Bioassays. 5:4954-4957 – Traduction libre